L'industrie alimentaire réclame une stratégie par étapes pour limiter l'impact économique
Grâce à des accords clairs conclus par Fevia avec les syndicats, les '#FoodHeroes' de nos entreprises alimentaires continuent à fournir à chacun de la nourriture et des boissons. Dans le même temps, une nouvelle enquête montre que près de 80% des entreprises alimentaires voient leur chiffre d'affaires diminuer en raison de l'arrêt, entre autres, de l'industrie hôtelière et des exportations. La fédération de l'industrie alimentaire belge plaide donc en faveur d'un plan par étapes pour apporter une contribution générale à cette 'économie à 1m50' et pour stimuler à la fois la consommation intérieure et les exportations.
un impact économique sans précédent
La nouvelle enquête menée auprès des membres de la Fevia montre que la stagnation de l'industrie de l'accueil, de la restauration et de l'exportation a un impact économique important sur l'industrie alimentaire belge. Près de 80% des entreprises alimentaires voient leur chiffre d'affaires diminuer, 1 sur 3 pour plus de 50% même. Dans le même temps, les trois quarts des entreprises alimentaires voient leurs coûts de production augmenter, principalement en raison des investissements dans les mesures de protection et des coûts résultant de l'absentéisme pour cause de maladie. Néanmoins, 97% de ces entreprises ont indiqué que leurs prix de vente étaient restés stables.
"Nous devons maintenant mettre en place une stratégie par étapes, en consultation avec les secteurs concernés, pour permettre la relance économique. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons limiter les dégâts économiques, permettre une reprise économique et continuer à garantir et à financer notre sécurité sociale et nos soins de santé", déclare Jan Vander Stichele, président de Fevia.
nouvelles actions promotionnelles
"Nous demandons un plan clair pour le soutien et le redémarrage des canaux d'accueil, de restauration et de distribution hors domicile et - vu l'importance de notre secteur - nous voulons également y être associés. Nous devons également continuer à stimuler la consommation intérieure, sans tomber dans le protectionnisme, car nous ne devons pas oublier que nous dépendons aussi des exportations pour remettre notre secteur sur les rails", déclare à son tour Bart Buysse, PDG de Fevia.
"Aujourd'hui, les gens sont obligés d'acheter de la nourriture et des boissons principalement dans les supermarchés et les magasins d'alimentation. Ils ne font plus vraiment de réserves comme à l'annonce des mesures de confinement. Permettons donc d'appliquer de nouvelles campagnes de promotion. Actuellement, 30% de nos entreprises connaissent des problèmes de liquidités. Nous demandons donc à chacun de respecter les accords et de continuer à payer les factures à temps, afin que les entreprises ne se mettent pas en danger."
